En direct de Puerto-Rico (1) : faire avancer concrètement la francophonie
Le Cfibd organise chaque année, en début de congrès, une réunion de présentation de l’IFLA au profit de ses boursiers. 2011 est une année particulière de ce point de vue car nombre de ceux-ci sont déjà familiers de l’IFLA. Aussi les organisateurs ont-ils décidé d’innover en organisant un brain-storming sur le thème : « renforcer la francophonie à l’IFLA : quelles actions concrètes ?». Les échanges furent riches et abondants. L’imagination était au rendez-vous ! En attendant une restitution complète, qui sera naturellement publiée sur le Blog du Cfibd, voici six propositions, parmi d’autres, dégagées lors de cette séance :
1. Il faut rappeler chaque fois que nécessaire que l’IFLA s’est dotée d’une politique linguistique. A ce titre, un président de section n’a tout simplement pas le droit de refuser un texte dans la langue où un délégué se sent le plus confortable. Et c’est à la charge de la section de faire traduire ce texte si son contenu le justifie.
2. Lorsqu’il n’y a pas de traduction simultanée dans une session, il est acceptable et compréhensible qu’un délégué soit prié de s’exprimer en anglais. Astuces : un diaporama bilingue ou l’envoi suffisamment à l’avance du texte de la communication pour faciliter le travail des traducteurs en cabine permettent de surmonter la barrière de la langue.
3. Certains textes sont déjà traduits en français mais on l’ignore faute de visibilité sur le site de l’IFLA. Il y a là matière à amélioration.
4. Les procédures de l’IFLA sont complexes et la veille sur son activité est nécessaire. Mieux assurée encore qu’elle ne l’est actuellement, elle permettra d’anticiper pour ne pas négliger des échéances importantes comme celles qui impliquent l’attribution de financements.
5. Pourquoi ne pas envisager que des associations et institutions du Nord parrainent des associations et institutions du Sud ?
6. Comment renforcer la coopération entre collègues pour assurer des traductions ? Les outils existent (centre francophone, tableau de bord,…). Il suffirait de renforcer la concertation entre professionnels francophones pour que ces outils soient encore plus utilisés.
Mais « brain-storming » n’est pas un mot français, a fait remarquer à juste titre un participant. « Remue-méninges » serait plus approprié mais l’expression est quelque peu désuète. Les participants se sont finalement accordés sur l’emprunt d’une traduction inspirée de l’espagnol : lluvia de ideas. Pluie d’idées.